VIVRE ET S'INFORMER AU LOCAL
Pour rester vivant, il faut se couper des médias nationaux. Radio, TV, journaux ou réseaux ne proposent que commentaires à distance stratosphériques sur un condensé de toutes les misères et disputes sur lesquelles le public ne peut agir. Par contre, l’accumulation des horreurs lointaines et des polémiques qu’elles génèrent a un effet désespérant sur le moral et la santé.
Se limiter à l’échelle locale permet de retrouver les mauvaises et les bonnes nouvelles dans une proportion temporelle plus humaine : une catastrophe (ou bonheur) par an, un accident (ou chance) par mois, un incident (ou aubaine) par semaine, une contrariété (ou satisfaction) par jour. Cette réalité laisse de la place pour assurer l’ordinaire de la vie dans la sérénité : marcher, manger, dormir ; échanger, partager, boire ; œuvrer, se distraire, rêver ; aider, consoler, fêter… en famille, entre voisins ou avec son prochain.