JOURNAL DE GUERRE (extraits)

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18-04-2024 – Les lunettes de Salman Rushdie font la une des médias à l’occasion de la sortie de son livre Le Couteau. Elles apparaissent comme une allégorie de la guerre globale : l’œil assassiné victime des Parrains-dictateurs, l’œil ouvert comme dernier rempart contre l’obscurantisme.

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05-03-2024 – Super Tuesday aux États-Unis. Les jeux sont faits, rien ne va plus !

Quand l'intérêt local ignore les enjeux extérieurs et vice versa, les libertés sont en grand danger. Les suppliques de Claude Alphandéry et d’Edgar Morin (101 ans chacun), ces anciens résistants de la Seconde guerre mondiale, résonnent comme des cris d'impuissance. La clandestinité obligée de nos pensées obscurcit les horizons du futur. L'égoïsme des hommes, du plus puissant au plus faible, rend vaines toutes les espérances.

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09-02-24 – Alep, Grozny, Gaza, Donbass, Haut Karabakh, Xinjiang, Darfour, Arakan en Birmanie… Nous n’assistons pas à des guerres, mais à des « opérations spéciales » de nettoyage des différences. Et les victoires annoncées de Trump aux États-Unis, des droites radicales en Europe, des factions fondamentalistes islamiques dans le monde musulman, ne présagent que du pire, avec la bénédiction des identitaires de tous les pays. La guerre globale est le triomphe des Purs hybrides qui ignorent leurs racines polluées. Le comble est que l’auto nettoyage reviendrait à renoncer à ce qu’ils sont, si différents de leurs ancêtres plus ou moins fantasmés. Une preuve de leur duplicité ? De fait, le rejet de l’étranger n’est partout qu’un masque pour cacher l’unique finalité des « épurations » : mettre sous la main de quelques parrains les ressources de richesses mondiales.

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04-02-24 – Défiance générale au coeur de la guerre globale. Les partis politiques et leurs figures de proue (ou produits d’appel pour le dire en termes convenus de bonne communication) ont perdu la confiance de leurs concitoyens parce qu’ils fonctionnent tous avec le même logiciel : promouvoir la souveraineté de leur clientèle et non celle de toutes les populations ; soutenir les victimes choisies plutôt que toutes celles existantes ; dénoncer les crimes ou fautes des gouvernants tout en ignorant celles des copains.

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21-01-24– Curiosité historisante. Parfois, je me montre curieux de ce que le futur dira de ces malades qui crucifient le monde, les Poutine, Trump, Kim-Il-Jung et autres ayatollahs. S’ils sortent vainqueurs des brasiers dont ils attisent les flammes, ils seront les héros dont la mémoire aura effacé les crimes, les gourous planétaires des foules anesthésiées, les monstres sacrés du cynisme sans scrupules. « Mais peu importe » me susurre une petite voix fatiguée. Demain, il n’y aura sans doute plus personne pour écrire ou lire leur histoire. Les survivants ne seront pas des hommes. Cette triste pensée est à la mesure de l’espèce autoproclamée sapiens pour mieux taire le chemin pavé d’horreurs qu’elle s’est tracée aux dépens de toutes les autres, celle d’un homo dont la sapience n’a d’égale que la voracité du prédateur.

Face à la guerre, chacun entretient ses préférences, adhère à un camp, le soutient et se rassure de ses victoires. De là à se réjouir publiquement de la mort de soldats ennemis, de la souffrance des adversaires et des tortures infligées à ceux dont on ne partage pas les ambitions, s’ouvre le fossé qui sépare les monstres des humains. Je déteste les combattants du Hamas qui assassinent des civils, les ayatollahs qui humilient les femmes iraniennes, les dictateurs aux mains sales qui commandent les tueries de masse, les tyrans protégés par les grandes puissances qui asservissent les peuples, les mercenaires qui assassinent les familles anonymes par seul goût du sang et de l’argent ; mais impossible de fêter la mort des uns ou des autres quand ils sont victimes d’une riposte.

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10-01-24– « Trump “menace” » du chaos si la justice rejette sa demande d’immunité pénale » titre le journal canadien La Presse. L’information est terrifiante. Elle fait état d’un véritable chantage qui s’inscrit dans la continuité de l’assaut du capitole du 6 janvier 2021. Un homme politique américain ose annoncer l’émeute, le désordre, voire la guerre civile, si sa volonté n’est pas accomplie. Il y a là un propos totalitaire d’autant plus inquiétant qu’il a lieu aux États-Unis et émane de celui qui pourrait en redevenir le président ! Requiem ! Mais les funérailles annoncées de la démocratie n’est pas ce qui est le plus inquiétant. En cherchant un peu, nul autre journal français (Le Monde, Le Figaro, Médiapart, Huffington Post), belge (Le Soir), suisse (Le Temps), espagnol (El Pais) ou américain (New-York Times, Washington Post) ne relaie la déclaration attribuée à Trump, s’en alarme encore moins. Dès lors, de deux choses l’une : nul ne relaie parce que la démocratie est déjà morte et enterrée dans tous les pays qui s’en réclament ; comme nombre de média, La Presse pêche par excès pour faire le buzz et favorise la diffusion de fausses nouvelles, en quel cas la menace Trump est moindre qu’énoncé, mais la démocratie assurément mal en point. La guerre globale se joue aussi sur ce terrain là.

Camorrisation du monde ? Les images qui nous parviennent d’Équateur, avec irruption en direct d’un commando armé sur un plateau de télévision en sont la parfaite illustration. Les Parrains ne sont plus des puissances parallèles plus ou moins tolérées par les autorités légales, ils se posent comme les patrons officiels des Etats.

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13-12-23 – Syndrome des essuie-glace républicains. Sous la 5^ème République, les majorités se font au centre avec des minorités de participation et sous réserve de ne pas laisser se constituer des minorités de blocage. Pendant près de 25 ans (1958-1981), la gauche ne put gouverner du fait d'un fort Parti communiste affidé à Moscou. Après l'effondrement de l'URSS, François Mitterrand parvint à affaiblir durablement la droite en favorisant l'ancrage (qu'il voulait sous contrôle) d'une extrême-droite fascinée par la Russie de Vladimir Poutine convertie au nationalisme illibéral. Emmanuel Macron eut l'idée de former un grand mouvement centriste tel qu’en rêvait Valéry Giscard d’Estaing dans les années 1990 (2 Français sur 3). Sur cette base, il put gouverner cinq ans. Mais le modèle favorisa l'émergence de deux minorités de blocage impossibles à rallier à son panache blanc. Sous son second mandat, le système est devenu mal gouvernable. Il y a matière à penser qu’il redeviendra fonctionnel après redistribution des cartes et retour à la bipolarisation droite-gauche, que les centres retrouvent leur capacité de négociation qui sont la qualité même de la démocratie. Sinon il faudra réfléchir à un nouveau système.

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09-12-23 – Dans mon HLM, comme disait le Musicien, il y a Marcel (84 ans), Mohammed (70 ans), Mechichi (78 ans) et Moi (68 ans). Nous ne pratiquons pas seulement le bon voisinage. Nous partageons la même colère contre les Menteurs, les Manipulateurs et les pseudos Martyrs, tous ces petits ou grands Mafieux qui nous font désespérer de l'humanité. Nous sommes sans doute des anciens Mâles Alpha coupables de Méfaits, Médisances et autres Médiocrités, mais nous rejetons pareillement les barbaries réciproques qui se répandent à vitesse grand M de Marioupol à Mogadiscio via les réseaux Muskifiés où tous les M. Les Maudits mettent leur Mazout sur les feux de la rampe.
Nous faisons un Rêve : qu'un Rayon de Raison Ressource les Rivières et que l'ivresse des Raisins partagés Ressuscite les espérances de l'aube.

La première et seconde guerre (mondiale) ont opposées les nations et leurs peuples en armes ; la troisième guerre (froide) leur substitua des blocs avec d’un côté des démocraties représentatives (pays aux populations dirigées sur la base de CDD), de l’autre les démocraties populaires (pays aux populations dirigées sur la base de CDI) ; la quatrième guerre (globale) oppose des multimilliardaires (Poutine, Trump, Musk, les narco tragiquants, les mafias et autres Bolloré…, 1 % des humains) aux dépens de 99 % de l’humanité. Ceux qui persistent à penser, décrire ou parler de nations, de peuples souverains et de conflits internationaux sont hors-sujets, soit comme idiots utiles des vrais Saigneurs du monde, soit comme complices.

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04-12-23 – Celui – et ils sont foule ces temps-ci – qui réduit le « peuple » à une communauté de peau, de sang, de genre, de classe, de parti, de croyance, de caste… ignore la complexité de l’humain. Il se met au service d’une dictature, celle de son clan toujours peu ou prou fantasmé. À ce jeu, le libertarien est celui qui réduit les autres à « rien » au nom de sa « liberté ». Mauvais mais signifiant jeu de mots : le libertarien ne connait que son intérêt personnel. Il n’a même pas l’hypocrisie des néolibéraux qui justifient la loi du plus riche par la fausse théorie du ruissellement.

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30-11-23 – Au temps de la tsf, quand les guerres étaient mondiales, la propagande venait d'en haut, d'une tête qui, via les réseaux hertziens, étirait ses tentacules dans toutes les directions. Entre les mailles de son filet, l'honnête homme tentait de trouver l'oxygène nécessaire à sa santé mentale. À l'heure du numérique et de la guerre globale, elle vient des bas-fonds, du sol et, tel un champ de pissenlits aux feuilles crochues, via les réseaux asociaux, elle envahit le moindre espace libre pour étouffer toute concurrence. Seuls les cœurs de pierre lui échappent, mais un honnête homme n'est pas un cœur de pierre, lequel n'est pas plus réceptif au bon grain qu'il ne l'est à l'ivraie.

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25-11-23 – Dans la représentation de la foi, il existe deux types de martyrs : celui qui accepte la mort pour témoigner de ses Valeurs et celui qui sacrifie sa vie pour imposer sa Vérité. Entre les deux se pérennise une forme de guerre… dont les fronts sont difficiles à tracer.

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19-11-23 – De l’Ukraine à Gaza en passant par le Haut-Karabagh, la Syrie, la Thaïlande ou le Soudan, tous les conflits montrent que les civils sont désormais les cibles premières des guerres bien plus que les militaires. La guerre hybride qui cherche à déstabiliser les pays par cyber attaques, flux migratoires et manipulations via les réseaux sociaux en sont la confirmation.

« La masse n’est pour nous qu’un matériau informe. » (Goebbels, Combat pour Berlin, 1931). Voir qui se sert de son peuple comme chair à canon invitée à se taire ou réservoir de martyrs permet de savoir qui apparenter au nazisme.

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17-11-23 – Les fronts se stabilisent, les guerres s’enlisent dans les boues de l’hiver ou l’obscurité des tunnels gazaoui. Ce calme apparent inquiète.

« L’histoire nous prend toujours au dépourvu » et celui qui vient n’a rien de rassurant.

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12-11-23 – Refuser de défiler contre l’antisémitisme (version antijudaïsme) au côté d’un parti qui en est une des émanations historiques est un choix qui se conçoit très bien ; mais défiler régulièrement aux côtés d’organisations ou associations qui font preuve d’un sentiment d’hostilité radicale à tout ce qui vient d’Israël parce qu’il s’agit d’un État juif tend à ôter toute crédibilité aux personnes concernées. Satisfaction, cependant, de voir que les manifestations contre l’antisémitisme de ce dimanche se sont bien passées.

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10-11-23 – Ils défilent contre l’antisémitisme, mais sous la bannière du parti, du syndicat ou de l’association. Ils ne s’exposent pas dans la rue au nom d’une conviction mais pour se compter. Autant dire qu’il y a moyen de douter de la sincérité de l’action.

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08-11-23 – (...) L’arme qui prépare la victoire des dictatures réactionnaires et mafieuses n’est pas létale. Les bombes, les balles, les roquettes ne décideront pas du succès des uns ou des autres. L’arme fatale c’est la désinformation contre laquelle les hommes de bonne volonté vont à mains nues.

03-11-23 – (...) Chaque acteur de la guerre globale qui ravage ce siècle regarde dans le rétroviseur de l’Histoire pour justifier son point de vue. À ce jeu, aucune paix n’est possible, chacun trouvant dans le passé la légitimité de ses revendications les plus exigeantes.

Qui veut vraiment la paix va à la rencontre de son ennemi, pose son présent sur la table et négocie son droit à être sans quémander l’avis des chers disparus. « Laissez les morts enterrer leurs morts », prenez votre bâton de pèlerin et avancez. Trop privilégier la mémoire des morts relève du souci de se dédouaner de ce que nous avons à vivre avec les vivants.

02-11-23 – Il n'y a pas d'incroyants, il n'y a que des crédulités différentes.

Je « crois » que nous sommes en guerre. La Bretagne, ce matin, se réveille d’ailleurs sur un paysage ad hoc. La tempête Ciaran a fait des ravages. Effet du changement climatique ? Sans doute, mais il se trouvera des sceptiques pour nier ce dernier et refuser tout effort pour combattre l’effet de serre.

01/11/23 – Un conservateur est un adjuvant qu’on utilise pour donner l’apparence de la vie consommable à un produit mort et périmé.

À trop vouloir dénoncer les crimes des uns en oubliant ceux des autres, les commentateurs ne font que s’enliser dans l’outrance et entretenir la nauséeuse atmosphère d’intolérance. Les voix qui tentent de dire l’horreur qu’elles ressentent devant la haine ordinaire et la diffusion des sentiments les plus délétères ne parviennent plus à percer le mur de la stupidité, ceux qui font perdre tout le monde à commencer par les innocents que tous prétendent défendre.

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26-10-23 – (...) « Nous sommes en guerre », vraiment ? Nous sommes loin des fronts à chaude intensité de cette guerre placée pourtant à portée de nos mains. Nous sommes les petits soldats hyper connectés de la cyber guerre qui se joue, chairs à cerveaux disponibles, acteurs parfois mais cibles surtout, posés en première ligne et soumis à tous les maux que génère le conflit : stress, manipulation, angoisse, accablement, colère mauvaise conseillère...

Le sage se déconnecte mais il cède ainsi le champ à l'ennemi. À l'abri dans sa bulle de paix, il est vite rattrapé par la défaite annoncée et l'ennemi ne tarde pas à lui interdire de sortir de la prison qu'il s'est lui même construite.

23-10-23 – (...) Ce que les médias peinent à évaluer, c’est le ressenti de l’état de guerre par les populations vivant en marge du front mais au contact récurrent des nouvelles qui en viennent. Ils nous font part de la colère des manifestants, de celle qui s’exprime par des attentats, du stress des combattants, de la souffrance des victimes collatérales, mais ils ne sont pas adaptés pour mesurer la fatigue des invisibles, leur angoisse récurrente qui se détourne sur les cibles innocentes : agressivité du passant, du voisin, du conjoint, des enfants ; dans la rue, à la maison, à l’école, au bureau. Toute cette souffrance détournée qui se nourrit d’anxiolytiques est la grande misère de la guerre globale.

20-10-23 – (...) Nous sommes en guerre, une guerre globale qui la rend plus terrifiante que toutes celles qui l’ont précédée dans la mesure où l’ennemi est partout et que nul uniforme, front ou raison n’est identifiable. Seul le recours à l’intelligence du cœur sans les émotions premières peut en protéger les hommes de bonne volonté.

Le 17-10-23 – (...) brûler un livre est un crime contre l'intelligence. L’acte revient à refuser de connaître, de comprendre et d'accepter l'autre, l’auteur du livre et ceux qui apprécient celui-ci. Mais, pour de semblables raisons, prendre une vie est pire dans la mesure où le meurtre est sans réparation possible. Un livre brûlé peut être réimprimé, une vie volée ne peut être rendue.

15-10-23 – Les minutes de silence n'obligent pas les bombes ni les cris de haine. Elles n'ont que faire des prières ou des introspections, elles sont faites pour rappeler la quiétude que l'absence peut receler. Il faut que le cœur y soit, bien sûr. Mais le cœur ne peut y être que dans des corps qui ont appris, des corps qui connaissent. Alors, n’oublions pas et écoutons ; écoutons et n’oublions pas.

[07 au 14/10]

N’oubliez pas : notre monde est régi par le droit des oligarques à disposer des peuples.

Tant que les discours politiques se complairont dans des visions binaires du monde, la confusion profitera aux criminels. Pauvre d'esprits de tous les pays, taisez-vous, c'est l'humanité que vous assassinez.

Quand tu ne peux plus prendre parti sans te salir le cœur parce que tous les partis en présence sont criminels, il est trop tard. Il y a trop longtemps que la voix de la sagesse a été bâillonnée pour qu’elle puisse être encore entendue.

15/10/2023

« Nous sommes en guerre ».

L’enseignant l’a toujours été contre l’ignorance, mère de tous les maux.

Le Président de la République française en a assuré ses concitoyens contre le Covid-19.

L’honnête homme doit se battre contre les mensonges et les fausses nouvelles qui triomphent sur les réseaux de la haine.

Le pacifiste le plus sincère est contraint de se faire violence contre la barbarie qui embrase le monde depuis le déclenchement de « l’opération spéciale » russe.

Mais, en guerre, l’humanité n’a jamais cessé de l’être depuis la nuit des temps. La paix n’est que l’accalmie ressentie quand les humains autoproclamés sapiens glissent les poussières de la guerre sous la chape des tapis.

« Nous sommes en guerre ». Directe ou périphérique, chaude ou froide, du feu ou nucléaire, peu importe la caractéristique du moment que les guerriers ont l’adrénaline. Et le journal de guerre n’est que le témoin chronique autant que têtu de sa permanence.