DETTE ECOLOGIQUE, UN CRIME CONTRE L'HUMANITE
Le ministre des transports, qui hérite du portefeuille de la transition énergétique, justifie l’abandon de la ligne de chemin de fer Perpignan-Rungis par la nécessité de faire des économies. Le message envoyé agite le spectre de la dette financière ! Mais que dire à nos enfants ? Réjouissez-vous, car vous n’aurez pas à payer les intérêts des charges laissées derrière nous ? Jolie perspective, sauf que cette dette financière qui blanchit toutes les décisions – et surtout l’accumulation des fortunes cédées aux plus riches qui sont aussi les plus gros pollueurs – n’est rien au regard de la dette écologique. C’est la planète qu’on assassine et la foule des anonymes qui seront les premiers à payer le prix du dernier souffle. Ne rien faire pour réduire la dette écologique relève du crime contre l’humanité.