L’EMPOROCRATIE
Le libéralisme n’est pas une mauvaise pensée en soi, mais elle est dévoyée depuis 50 ans par la vision radicale de ses grands prêtres qui rêvent de tout privatiser. Si mettre les entreprises de production industrielle et agricole dans le jeu de la concurrence peut avoir du sens, la privatisation des services publics (santé, éducation, police, armée, transport, énergie) est dangereuse. Elle favorise la dénationalisation des états puis, via chantages, corruptions et paradis judiciaires, la mise en place d’une emporocratie ou dictature des marchands. Contournant le jeu du libre marché dans le cadre de cartels, celle-ci octroie tous pouvoirs aux grandes entreprises multi- ou transnationales. Quand celles-ci tombent ensuite entre les mains des mafias, la démocratie perd toute espérance de vie.
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