LE CAPITALISME CHOLESTEROLISANT
Le capitalisme, c’est comme le cholestérol : il y en a du bon et du mauvais. Le premier utilise son gras pour créer des molécules de richesses susceptibles de profiter à l’ensemble du métabolisme auquel il appartient. Le mauvais se contente de capter à son seul profit les richesses produites, au risque de provoquer une altération globale de l’organisme ; il se comporte comme les corsaires du XVIIe siècle : il sillonne le réseau sanguin et prend en chasse les protéines de transport pour accumuler dans ses réserves le gras pris aux autres. Le capitalisme moderne est un vulgaire mercantilisme, qui n’a pas même le mérite de se connaître. Il se complait en autosatisfaction arrogante, incapable de comprendre qu’il est le vecteur de la catastrophe annoncée