21 octobre 2018
SYNDROME DU CHATEAU FORT
Le syndrome du château fort et de ses enceintes emboîtées touche beaucoup d’humains, les économistes tout particulièrement. Enfermées dans les limites de leur discipline, les victimes de ce mal se replient encore – principe de précaution oblige – derrière le rempart de leur modèle idéologique et, pour se rassurer absolument, s’enferment dans le donjon de leur courant. Les murs de cette tour sans « y voir » et aussi épais qu’une certitude chevillée au corps n’en sont pas moins ceux d’une prison, y compris pour le seigneur des lieux dont la vue ne peut porter jusqu’aux confins du royaume, pas même de son fief.
Publicité
Commentaires