PRESSION DES RESULTATS
Il nous est expliqué aujourd’hui que les cadres et salariés de Volkswagen étaient mis sous une telle pression par leur patron, les exigences de résultats étaient si élevées, qu’ils se sont mis à truquer leurs résultats. Selon leur profil, les médias s’indignent, dénoncent, justifient, expliquent… peu importe. L’intéressant n’est pas dans la culpabilité des uns ou des autres ; il réside plutôt dans le parallèle qui peut être fait entre cette dérive d’une grande entreprise capitaliste et le système soviétique. Dans l’URSS de Staline aussi les apparatchiks et directeurs d’usines truquaient leurs chiffres de production pour ne pas attirer les foudres du petit père pour cause d’objectifs du plan non tenus ! Où il est, une fois encore, démontré que ce n’est pas la couleur idéologique d’un régime ou un modèle de gouvernance qui pose problème, seulement la nature des hommes quand hiérarchie et bureaucratie se combinent pour refuser toute confiance à autrui.